Évoquant le bouddhisme, une question se pose : s’agit-il d’une religion, d’une spiritualité ou d’une philosophie ? Bien que son organisation réponde aux critères qui définissent les religions, le bouddhisme constitue essentiellement une voie spirituelle sans dieu et non dogmatique. Il est parfois défini comme une « science de l’intérieur » dans le sens d’un chemin de compréhension et de transformation de l’individu. Le bouddhisme est né avec le Bouddha en Inde, il y a 2600 ans. Cette voie spirituelle s’organise autour de trois dimensions qui se soutiennent l’une l’autre, appelées également les trois entraînements : l’éthique, la méditation et le discernement.
L’objet de la démarche bouddhiste est de se libérer des fonctionnements qui génèrent la souffrance à un niveau relatif et ultimement de percevoir la réalité telle qu’elle est.
Selon les régions du monde où il s’est déployé, le bouddhisme s’est adapté aux cultures dans lesquelles il s’est immergé et les a irriguées des valeurs qui lui sont propres. Entre autres valeurs nous pouvons citer la bienveillance et la sagesse (l’intelligence des situations), la tolérance, le développement de la richesse intérieure, l’éthique et la non violence. Le pratiquant bouddhiste s’efforce d’incarner ces valeurs au quotidien.
Voir le programme « bouddhisme vivant » >>
Le bouddhisme est la quatrième religion en France
1 million de bouddhistes (chiffre du ministère de l’intérieur)
5 millions de sympathisants
350 centres, pagodes et lieux de retraites
1986 : création de l’UBF (Union Bouddhiste de France) qui assure les liens entre les Associations Bouddhistes et l’ensemble des Pouvoirs Publics.
1988 : l’état français attribue le statut légal de congrégation monastique à Karmé Dharma Chakra en Dordogne, première congrégation non catholique reconnue en France.
1997 : le bouddhisme acquiert un temps d’antenne le dimanche matin sur le service public (France 2).
1998 : l’UBF est reconnue comme interlocuteur des pouvoirs publics.